Aux multiples rigueurs de l'âme effémère,
Règne un songe outrageant,
Une sorte de tombe mère,
Qui vous enchante faiblement.
Aux mythes des saisons,
Je vous ai vu mourir,
Sans cesser de me dire,
Que tout au fond,
Vous redoutiez de.. souffrir pour rien.
Je t'ai entendu chanter,
Ta mort, ton message,
Ta reconnaissance,
Ta présence...
Mais j'ai quand même imaginé,
Qu'au bout de ma vie,
je t'aurai,
Peut être,
Compris.
J'ai marché ensuite,
Ai parlé à tes démons,
Ai songé à tes chansons,
Ai pensée à ta raison.
Puis,
Dans une aurore sensible,
On m''a parlé de toi,
En me placant pour cible,
Mais j'ai dû oublier,
Ce qu'un jour tu leurs a imposé.
Oui, j'ai oublié,
Ce que tu m'as demandé.
Peut être alors,
De tes songes maudits,
Je me rappel une lueur,
Ce sort de peur qui lie,
Notre source de vie.
Donc enfin je me le dis,
Noire colombe de l'oubli:
Enchante moi encore,
Car au delà de tes sourires,
Je ne vois plus ma tombe.