Veux-tu la lune ? [PV Atlophée alias Morphée]

La vie est injuste, c'est vrai.
Mais seulement si on l'est avec elle.
Pourquoi trouve-t-on la mort
alors qu'on ne la cherche pas ?
Parce que la mort est un cadeau ?
Non, elle est seulement un passage vers une autre porte.
Vers un autre monde.
Comment le comprendre lorsqu'on est encore vivant ?

La chaleur que portait le soleil à la terre était très éblouissant aujourd'hui. Les nuages se déplaçaient d'un mouvement uniforme. Un mouvement lent. Ces grosses masses qui volaient dans le ciel n'était peut-être que des esprits réunit ? Non, ce n'est qu'un simple gaz. De la vapeur montée plus haut qu'un oiseau dans le ciel.
La fontaine Astrale aujourd'hui était paisible. L'atmosphère y était agréable. Le chant mélodieux des oiseaux apportait une mélodie semblable à des chorales de cris et piaillements différents magnifiques. L'eau se jetant sur les roches apportait un chant de plus.
Cette eau, reflétant des histoires du passé, était si clair et si bleu. Tout cela donne la fontaine Astrale.

Ylzraell avait crée des lieux agréables sur Black Wolf. Il est vrai que la fontaine Astrale en est un exemple. Mais malheureusement pour lui, ce lieu était la victime du vieille histoire. Un amant qui souhaitait faire un cadeau à sa belle et en est mort dans cette fontaine.
Un loup venait trouver un peu de calme. Il voulait méditer. Méditer de son futur, de sa vie actuelle. Il voulait se remettre en question. Servait-il bien sa meute ? Avait-il fait une erreur quelques part ? Le jeune loup était perdu.

Eowin ... Sheïtan ... A qui le tour ? Isis ? Neptune ? Atlas était sur d'une chose, il veillerait sur eux autant qu'il peut pour ne pas les perdre comme ses parents. Mais était-il capable de tenir cette promesse ? Le loup était arrivé sur un rocher près de l'eau. Il s'y était assis, la queue enroulée, les oreilles dressées. Il observait attentivement son reflet. Celui-ci valsait sur l'eau. Atlas baissa les oreilles et se leva. Il regarda autour de lui.

« - Mon pauvre loup, à quoi te sers la vie à présent ? Change toi les idées plutôt ... »

Atlas s'aplatit et lapa de l'eau. Quelques gorgées lui suffirent pour se désaltérer. Il lécha son pelage brun-clair qu'il tenait d'un mélange de ses deux parents.

Soudain, un craquement. Atlas se retourna. Des oiseaux venaient de s'envoler. Il les regarda et observa l'endroit d'où étaient partis les oiseaux. Il se leva et s'avança de quelque centimètre. Mais le sol s'effondra dans l'eau. Atlas hurla et tomba à l'eau.

Les rochers coulaient. Tout comme le loup. Atlas pensait qu'il avait enfin sa chance de disparaitre. Il ferma les yeux. Des images lui rappelaient le jour où il avait apprit à nager avec son père. Celui-ci lui avait dit qu'il pourrait ainsi, un jour, pouvoir se débrouiller seul à attraper du poisson et à savoir nager. Atlas aimait se rappeler de ce souvenir agréable. Tout comme les moments passés avec sa mère. Il es aimai tellement. Il voulait vraiment retrouver la chaleur que lui avait procurée sa mère.

Un flash lui fit soudainement voir sa soeur pleuré et son frère à la mine plus que triste. Atlas ouvra les yeux brusquement et cracha l'air qui lui restait dans les poumons. Il utilisa ses dernières forces pour remonter à la surface. Il suivait la lumière du soleil qui le guidait à la surface où la vit l'attendait.

Il sortit de l'eau en prenant une grande respiration. Il était essoufflé. Atlas s'installa sur la rive et s'allongea, le corps dans l'eau. Il ferma les yeux. Un craquement de branche lui changeait les idées. Il écouta. Il n'avait plus la force d'ouvrir les yeux. Il ne faisait que humer. C'était une louve. Et oui. Le sexe féminin détenait un petit parfum facile à les différencier du sexe masculin. Atlas restait là, allongé. Sa seule crainte était de savoir si cette louve était Isis. Il huma à nouveau. Non. Pas de Isis. Pas d'odeur de White, Black ou Rainbow. Un solitaire. Ami ou ennemis ? Atlas se crispa. Il se tenait prêt à attaquer si il le fallait.

Invité

On dit que ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier.
Non, la vie n'est pas belle.
Du moins, pas toujours.

There's only hate,
There's only tears,
There's only pain,
There is no love here.

Ici, dans ce monde caché derrière ces nuages que l'on nomme Guerre, Désolation et Souffrance. Certains perdent amis, parents, frères...
Chacun ses larmes, chacun ses pleurs, chacun sa peur.

Lentement, une jeune louve au pelage chatoyant se glisse entre les hautes herbes entourant la fontaine de ce lieu qu'elle aurait qualifié de féérique si elle possèdait toujours son enthousiasme qui lui était propre.
This suffering
Sa soeur.
Une partie d'elle que la Mort lui avait arraché progressivement.
Bien lentement.
Pour la faire souffrir encore plus.
Douleur sans nom.
La douleur ressentie par tout ceux qui demeurent vivants alors que leurs proches s'envolent peu à peu, chacun leur tour.
Pourquoi ceux qui veulent vivre meurent alors que ceux qui ne veulent plus la Vie doivent eux-mêmes se l'enlever ?
La mort est la seule justice en ce monde, peu importe qui on est ou ce que l'on est, nous sommes sûrs et certains de la trouver un jour, diront quelques personnes. Moi, je vous dirais plutôt que ce n'est que l'une des nombreuses injustices que nous avons à supporter. Il faut vivre avec, jour après jour.
Vivre le moment présent sans regarder derrière en espèrant être toujours là demain.

Le clapotis de l'eau ne l'alerte même pas. Elle n'entends plus rien. Rien d'autre que les méandres de ses sombres pensées troubles, semblables à une marée de goudron. Morphée avance en silence, regardant fixement le sol comme si elle cherchait quelque chose. Le soleil qui vient doucement effleurer son pelage pour venir s'y réflèter ne la fait même pas réagir. D'un mouvement soudain, la jeune louve s'arrêta. Encore quelques pas, et ceux-ci auraient heurté la patte d'un loup allongé sur le sol, ne donnant aucun signe de vie. Si la femelle n'avait pas été assez près de lui pour percevoir les mouvements réguliers de son souffle, elle aurait crut qu'il avait quitté son enveloppe charnelle. Était-il blessé ? Aussitôt, tout les songes qui l'avaient submergée s'évanouirent pour laisser place à des interrogations diverses. En effet, la solitaire avait gardé son âme d'enfant et voulait toujours en savoir plus sur ce qui l'entourait. Mais, là n'était pas la question. Que pouvait-elle faire pour l'aider s'il était dans le besoin ? Elle, si faible face aux ennemis, si heurtée par les derniers évènements de son quotidien ? Un être raisonnable aurait quitté les lieux et oublié cette 'rencontre'. Morphée, elle, approcha doucement son museau de son futur interlocuteur. Une odeur lupine particulière s'en dégageait. Un loup de meute. Un White Wolf. Elle recula. Les loups de meutes sont méchants, sans pitié. Il ne fallait pas s'en approcher... Mais, elle ne pouvait pas le laisser ainsi. Sans rétrécir la distance les séparant, elle pencha doucement la tête pour tenter de regarde le loup dans les yeux.

- Ça va ?

Deux mots murmurés rapidement. Son inquiètude autant en lien avec son proche avenir qu'avec le destin de l'étranger était palpable. Presque tangible.
Can you stay strong ? Can you go on ?

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle regarda le ciel.
Ne pas perdre espoir.
Ne pas perdre espoir.
Ne pas...
Elle le devait. Elle serait forte. Parce qu'au fond, elle savait que sa douce frangine aurait préféré qu'elle continue de vivre malgré tout, si elle avait été là.
Remember this feeling how it feels to be alive.
Elle devait continuer à vivre. Se relever, maintenant qu'elle était tombée. Pour sa famille. Puisque tant que certains d'entre eux seraient là, elle demeurerait à leurs côtés.

Elle était prête à tout affronter.
Maintenant.
En commençant par aider ce jeune mâle dans le besoin.

Sa dernière heure. Était-elle proche ? Atlas se concentrait sur le loup qui s'approchait de lui. Il hérissa son poil pour paraitre plus impressionnant que la normale. Le jeune loup dressa alors les oreilles pour écouter les pas se rapprocher. Plus rien. Plus un bruit, ni même un signe. Atlas ne comprenait pas. Serait-ce un fantôme ? Son père ? Sa mère ? Le jeune loup eut des frissons. Puis, alors qu'il allait tenter de se redresser, quelque chose, ou plutôt quelqu'un, culbuta contre sa patte. Un corps venait de le toucher. Celui-ci avait trébucher. Atlas restait immobile. Il voulait voir si il craignait quelque chose de cette étrange personne. Atlas essaya de s'imprégner l'odeur de la louve dans sa mémoire.

" Ça va ? "

Deux mots qui lui étaient destinés. Le jeune loup ouvrit un œil. Il vu la moitié d'un visage lupin. Très flou. L'image devenait plus visible. Un renard ? Non. Un pelage de la couleur du soleil et de la terre brulé des déserts. Un pelage que Atlas n'avait jamais vu jusqu'à présent. Était-ce une illusion ? Atlas ouvrit l'autre œil et observa à nouveau la louve.

Elle était très jolie. Son pelage avait la même couleur que le soleil à l'horizon. D'où venait-elle ? Était-elle un fantôme ? Atlas percuta que non puisqu'elle avait touché. Atlas la fixa dans les yeux. Elle semblait avoir un regard plutôt inquiet et triste. Le loup gris-brun s'agrippa au sol. La terre se détachait sous ses pattes. Atlas glissait dans l'eau mais il planta ses griffes et se hissa sur la rive rocheuse. Le Prince lécha doucement son pelage et il se tourna vers la louve or.

« - Je ... je vais bien ! »

Il sourit pour rassurer la louve. Puis, sa curiosité de regarder autour de lui et voir si il se trouvait bien sur l'endroit appelé terre le prit subitement. Il se demandait si ce qu'il voyait n'était pas qu'un rêve. Atlas observa le ciel. Il était comme tout à l'heure. Remplie de nuage blanc comme la crème. Orné d'oiseaux qui passaient d'un endroit à un autre. Le jeune loup porta de nouveau son attention sur la louve.

Il voulait lui poser un tas de questions, mais cela serait vraiment trop impolis de sa part. Atlas s'ébroua en veillant à ne pas éclabousser la louve. Il s'assit et commença à sécher son pelage à coup de lèches. Après avoir finit sa toilette, il demanda gentiment et poliment comme toujours à la louve :

« - A qui est-je l'honneur de dire merci, jeune louve ? »

Il employait comme toujours son vocabulaire de loup bien élevé. A l'intérieur de lui-même, il avait très envie de jouer avec elle ou bien de discuter comme si il l'a connaissait. Mais, il ne voulait pas paraitre pour un gamin au yeux des autres. Une léger petite fièreté. Atlas observait sa fourrure que le vent emportait. Il l'a lécha et se donna un coup de patte sur la tête pour brosser ses poils rebelles. Le coup de patte n'avait pourtant servit à rien puisque la touffe de poil était encore redressée. Atlas sourit de façon un peu gêné. Il repassa sa patte et secoua la tête. Un grand sourire fut dessiné sur ses babines.

Le temps passait à présent. Atlas ne savait pas trop quoi dire. Il attendait passiement le nom de son interlocutrice. En parlant de nom, il pensa qu'il pouvait se présenter. Peut-être la louve sera plus rassurée de savoir à qui elle s'adresse. Atlas ravala sa salive et il dit d'une voix sûr de lui :

« - Mon nom est ... Atlas ! C'est Atlas. »

Pourquoi avait-il eut un petit élan de panique ? Atlas rougit un peu. Pourquoi était-il timide soudainement. D'habitude, il gardait toujours sa timidité et la ravalait sans aucun soucis. Mais là, il n'arrivait pas à s'en empêcher. Atlas regarda la cascade pour détourner son regard de la louve. Il observait l'eau qui tombait comme du sable qui coule d'entre des doigts humains. Le bruit de l'eau qui coulait venait d'effrayer un couple d'oiseau qui s'envola loin de le ciel. Atlas les suivit des yeux, sans un mot.

Invité

Morphée recula légèrement d'un air étonné lorsque l'inconnu gonflant les poils, tentant visiblement d'impressionner le loup qu'il s'attendait à voir, comme s'il voulait se battre... Visiblement, elle n'était pas la personne attendue puisque lorsqu'il la vit, il sembla baisser considérablement sa garde. Après tout, elle n'était qu'une simple solitaire en quête de paix et de liberté, jamais elle n'aurait voulut du mal à quelqu'un. Surtout que chacun possèdait une famille, des amis, des proches qui pleureraient la mort ou les blessures qu'on lui avait infligées. La jeune louve ne supportait pas de voir les autres pleurer alors elle ne ferait pas exprès pour leur infliger la souffrance. Son interlocuteur se releva finalement, luttant contre l'eau qui tentait de l'emporter et répondit finalement à sa question... Il allait bien ? En était-il certain ou voulait-il simplement cacher son humeur à la femelle ? Cette dernière décida de ne pas insister, croyant que s'il avait besoin de parler, il aborderait le sujet de ses malheurs lui-même.

D'un ton remplis de politesse, le loup lui demanda son nom. D'après ses manières, il ne devait pas être un mâle ordinaire. Probablement que dans sa meute, il possèdait un rang important... Et si lui, personnage influant de la tribue ne se comportait pas en vagabond sans scrupule, cela voulait peut-être dire que Morphée s'était trompée sur le compte des loups de clans et qu'ils n'étaient pas tous méchants comme celui s'en étant pris à elle lorsqu'elle était petite... Après tout, un dicton disait qu'il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même panier. Alors qu'elle allait répondre et se nommer, le jeune d'un gris brunâtre la devança.

Atlas. Un nom simple mais qui cachait tant de sagesse... Magnifique.

- Je suis Morphée

Son nom à elle. Douce rêverie intangible. Représentant parfaitement son caractère.

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(Désolé, j'ai mit du temps x3 Sorry Veux-tu la lune ? [PV Atlophée alias Morphée] 734157

)

Écoutant la chute de l'eau, le jeune Atlas gardait une oreille attentive sur les paroles de la louve couleur or. En parlant de pelage, Atlas l'a regarda pendant un instant. C'est vrai qu'il n'avait jamais vu une couleur pareille. Peut-être qu'elle venait de loin et que des humains l'avaient emmenés jusqu'ici puis qu'elle s'était enfuit. Atlas finit par tourner la tête. Après tout, cela ne le regardait pas. Et puis, à quoi bon aller s'imaginer des histoires loufoques ? Le jeune prince eut un petit sursaut lorsque la louve laissa s'échapper trois mots de sa gorge.

" Je suis Morphée. "

Morphée. Morphée lui faisait penser à une déesse de mythologie. Une déesse du soleil ou encore de la beauté. Atlas ravala sa salive et rougit. Il ne cessait de s'imaginer des histoires. Morphée était un nom qui lui allait à merveille et voilà tout. Il soupira et fit un sourire qui lui fendit la gueule. Un silence venait de s'installer. Mais, Atlas finit par le briser.

- C'est un nom qui vous va à ravir. Vous ne venez d'aucune meute, n'est-ce pas ?

Il huma le parfum de la louve. Elle ne possédait pas celui des Black, ni des Rainbow. Et puis, elle ne pouvait pas être White car, il ne l'avait jamais vu auparavant. Il en déduisait qu'elle était solitaire. Le jeune mâle balaya le sol avec sa queue et passa sa patte sur son museau pour faire s'envoler une mouche arrogante. Atlas essaya de la gober. Puis, il sourit à la louve. Il ne savait pas trop quoi dire pour le moment. Ne la connaissant pas, il ne pouvait pas discuter comme avec son frère ou sa sœur. Il respira une grande bouffée d'air et regarda le ciel. Puis, il attendit une réponse de la part de Morphée.

( Et désolé, c'est court x3 )

(( Diiss, est-ce que on peut l'arrêter et en refaire un quand on aura plus d'inspi ? :/ ))

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