Black Wolf
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Black Wolf


 
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Black Wolf ferme ses portes
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 Jingle bells ...

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Ekusa
Noël
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Noël

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MessageSujet: Jingle bells ...   Jingle bells ... Icon_minitime1Sam 19 Déc 2009, 21:52

Blanc. Tout était blanc. L'hiver tenait le monde dans ses doigts de neige, l'enfermant dans une bulle de silence hors du temps et de l'espace. Un manteau immaculé recouvrait la plaine, une plaine quelconque perdue dans le Nord des terres de Black Wolf. La neige tombait à gros flocons, enfants d'un ciel dont la couleur rappelait le coton, et un vent doux et glacé soufflait délicatement pour déposer son givre et habiller de cristal jusqu'au moindre atome l'univers caché des loups.
Oh mais, attendez un instant. Là-bas, au loin... vous voyez aussi ? Quelle étrange lumière... Approchons-nous un peu plus, il me semble distinguer les contours de quelque chose de très grand. Mais voilà que le rideau de neige s'écarte... Oh ! C'est un arbre, un gigantesque sapin ! Et il brille de mille feux ! De là où nous sommes, on pourrait croire que cette lueur provient de l'arbre lui-même. C'est une clarté chaude, dorée comme le miel, qui semble embaumer l'air d'un délcieux parfum de résine, d'épices, de feu de bois, de biscuit encore chaud et de pain sorti du four.
Voyez-vous tous ces points scintillants, accrochés aux branches ? On dit que ce sont des étoiles surprises par le gel et prisonnières de ses cristaux. Elles se déclinent dans tous les tons de beige et de roux, passant par l'ambre et le nacré, pour parer ce majestueux cônifère d'un manteau chatoyant et chaleureux. Le vent caresse langoureusement cette merveille, faisant naître au creux du silence comme un léger son de clochettes étouffé. Et nous, là, émerveillés devant tant de splendeur, nous ne pouvons empêcher ce mot de franchir nos lèvres, en choeur ; magie.
C'est la magie de Noël, mes amis.

Qu'est-ce là, sous les branches basses, roulé en boule contre le tronc immense ? Approchons-nous encore un peu... Shht ! C'est une petite fille. Elle a l'air endormie. Son corps frêle emmitouflé dans un manteau rouge vif semble apaisé, détendu. Ses boucles blondes cascadent le long de son visage de porcelaine ; ses yeux sont clos et sa respiration est lente. Nous restons tous béats face à tant d'innocence et nous nous approchons encore, un peu plus, un tout petit peu plus... Ca y est. Elle ouvre les yeux. Deux yeux bleus et glacés qui papillonnent à la recherche du sommeil qu'ils viennent tout juste de quitter.


(Ouvert à tous, tant que vous ne la bouffez pas
)
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Ekusa

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MessageSujet: Re: Jingle bells ...   Jingle bells ... Icon_minitime1Lun 21 Déc 2009, 03:43

Ce matin là tu t'es éveillé avec un léger sourire planté sur tes babines, recouvert de neige de la tête au pied tu t'es levé et secoué comme un prunier pour te débarasser de la substance blanche. En observant les alentours tu remarques que l'hiver à étendu son manteau blanc sur la surface de Black Wolf, ne loupant pas un seul recoin de cette terre. Un spectable toujours aussi époustouflant, magnifique, qui te laisse sans voix. Tu poses une patte devant toi et l'enfonce doucement dans le sol pure et frais, ton sourire n'a pas disparut, au contraire, comme figé par le froid sur ton visage tu ne le laisses pas repartir, cela faisait si longtemps qu'il n'était pas apparut lorsque tu étais seul ... Doucement, patte après patte tu avances dans la neige et laisse le vent matinal te guider ...

Le lac glacé disparait doucement derrière toi, tu y as laissé une jeune louve, douce, gentille, Kaala se prénome t'elle, un amour de louve qui t'a redonnée une lueur d'espoir, qui t'a fait conserver quelques étoiles dans tes yeux dorés. Tu traverses les terres du Nord de ton pas souple et léger, La plaine enneigée, le cimetière de glace, tant de lieux que tu connais et que tu as déjà visité, les souvenirs te submerge doucement et tu t'arrêtes pour te reposer un peu, observant les douceurs et les beautées que l'hiver a apporté. Comme un voile elle cache les malheurs de cette terre, la maladie va t'elle se calmer durant cette période de fête ? Au fond de toi tu l'espère, cela serait tellement mieux ...

L'hiver et ses merveilles font tant de miracle ...

Le grand loup reprit son chemin d'un pas légèrement plus rapide, le vent le porte doucement, lui indiquant un chemin qu'il n'a jamais encore pris, au loin quelquechose semble étinceler, son regard se pose sur cet endroit, voilà ce que le vent voulait lui montrer, voilà ce que l'hiver a encore apporté dans sa hotte ... La magie de noël serait-elle entrain de tomber sur Black Wolf ? Un sentiment nouveau mêlant joie et excitation né en lui, ses pattes augmentent alors l'allure et il se met à courir.

Il se stop net devant la vue que lui offre son promontoire ...
Devant lui, un arbre, un sapin pour être plus précis, un de ces arbres qui symbolise noël à la perfection, majestueux, résistant et ici ... magique. L'arbre qui se présente devant le loup brille comme un coucher de soleil, une couleur chaude et agréable comme le miel tout frais, les odeurs se mêlent et viennent lui chatouiller le museau, résine, épices et autres odeurs qu'il sentait lorsqu'il avait rencontrer les bipèdes .. L'arbre semble être vêtu d'un manteau qui lui donne un air digne et chaleureux, conviviale ... L'air lui même est séduit et souffle doucement dans les branches pour produire un doux son de clochettes étouffés.

La Magie de noël à touché le pays en plein coeur ...

Une autre chose attire son regard, mais le grand loup est obligé de s'approcher pour distinguer ce qui se cache au pied du sapin, doucement il marche en direction de l'immense arbre pour apperçevoir des couleurs, du rouge, du dorée ... Encore quelques pas et il pourra deviné ce qui se cache ici ...
Une bipède ...
Une petite fille ...
Ici ? Sur Black Wolf ? Ekusa n'en revient pas, il se stop net et regarde à droite puis à gauche, personne en vue pour le moment, aucun autre bipède, que fait-elle là alors ? Seule, dans le froid, n'est-ce pas un peu trop dangereux pour elle, surtout avec les loups affamés qui rôdent en ce moment ... Lui il n'a pas faim, il a mangé cet énorme sanglier la veille, un coup de chance, non ? Ou le destin ?

Ses longs cheveux blonds descendent sur son manteau rouge vif, elle dort, si innocente ... Aussi belle que l'arbre lui-même ... Elle parait si fragile que le grand loup à envi de la protéger mais il n'ose pas trop bouger, il se rapproche doucement, légèrement, pas à pas jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'à quelques centimètres ... Et là les paupières de ce petit être clignotent et dévoilent deux yeux d'un bleus pure et glacés, envoûtant ... Il s'arrête et recule d'un pas avant de stopper tout mouvement, son regard doux, triste et chaleureux posé sur elle, espérant ne pas trop l'effrayé, bien qu'il se doute que pour elle il doit être très effrayant ...
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MessageSujet: Re: Jingle bells ...   Jingle bells ... Icon_minitime1Mar 22 Déc 2009, 19:30

    Première neige pour Néphilim.

      Que cette heure était... étrange. Un temps bien spécial, où il ne faisait pas tout à fait jour mais pas non plus tout à fait nuit, alors que d'autres ne voyaient ici qu'une grisaille sans intérêt. Personne n'aurait pu dire si c'était tôt le matin ou tard le soir. Aucune silhouette dans la voûte céleste sans couleur où les étoiles s'étaient assoupies ; les grillons s'étaient tus, et les oiseaux dormaient encore. Parmi les ombres indistinctes, aucune patte pour briser la ligne vague et continue du silence, foulant le sol avec un bruit mat. Juste une étendue désertique, dont l'horizon se confondait avec le ciel épuré de la moindre couleur. Du moindre sentiment. Les quelques touffes d'herbe jaillissant encore de la terre ci-et-là étaient plaquée en arrière par le vent glacial des plateaux, qui gémissait sa mélopée plaintive à qui prêtait l'oreille. Les rares fourrés aux branches sèches malmenées semblaient sur le point de crier leur douleur, une rage contenue qui formait une sorte de pression dans l'air qui pesait sur les épaules de chaque être vivant. Si cette beauté éphémère avait été une mélodie, ç'aurait été un requiem d'une sublimité indescriptible. Pourtant, à l'image d'une délicate rose de cristal ciselée avec finesse, un rien suffisait pour briser l'idylle et faire voler le rêve en éclats.

      Des narines se dilatèrent, des yeux s'agrandirent. Une ombre se profila sur la blancheur et la patte s'abattit. Les griffes tintèrent contre les premiers cristaux, les coussinets s'enfoncèrent, la plaque d'une uniformité parfaite craquela. Un pas sur la neige, et tout fut détruit.

      Aha.

      Néphilim faisait partir de ces personnes qui adoraient la neige et prenaient plaisir à fouler le gel "là où personne n'avait marché" ou "pour entendre la neige craquer". Impossible donc de mesurer toute l'étendue de son plaisir lorsqu'en s'éveillant dans sa tanière, il pointa le bout de son museau hors de la Grotte et découvrit l'océan scintillant. Le ciel était alors encore plus nuageux, recouvert d'une sorte de coton d'un gris clair à en blesser les yeux qui par endroits se nuançait pour des teintes plus sombres ; de gros flocons tombaient. Le vent soufflait sur le repère des Rainbow Wolves, et la neige, ne sachant plus quelle direction prendre, entamait dans l'air une sorte de folle sarabande tourbillonnante, semblable à celle des feuilles sèches et mordorées à l'automne.

      Le jour n'était donc pas encore levé, et il était le premier à s'extirper de sa couche. C'était avec un plaisir aussi intense qu'enfantin qu'il avait levé une patte frémissante pour l'abattre sur le sol immaculé. En la retirant, il découvrit une empreinte parfaite, la neige ayant reproduit avec une fine précision tous les détails des rides de ses coussinets et des égratignures infimes de ses griffes. Il hésita encore un instant... avant de sauter tête la première dans la poudreuse dans une impétueuse roulade. Tandis que le monde basculait et qu'une vague de vertige et de grisement l'envahissait, une sensation de froid la saisit ; sa vision se brouilla, masquée par des masses de flocons. Reprenant son équilibre, il se releva d'un puissant bond qui étendit tout entier son corps svelte de prédateur, et se mit à courir follement, envoyant valdinguer autour de lui des gerbes de neige étincelante, laissant derrière lui un sillon profond. Quiconque serait arrivé ici à cette heure indue n'aurait pu entrapercevoir du coin de l'œil qu'un éclair sifflant, plus reconnaissable au bruit qu'à la vue, dont la couleur claire se confondait avec l'horizon brumeux, avant que la tache ne s'évanouisse aussitôt dans le brouillard matinal.

      Néphilim était grisé. Le vent s'engouffrait dans son épaisse fourrure d'hiver et ébouriffait les filins virevoltants semblables à de la soie lumineuse ; la bise sifflait à ses oreilles pourtant plaquées en arrière. Ses yeux larmoyaient dans la rapidité de sa course, et sa langue émergeant de sa gueule grande ouverte se retrouvait collée à ses dents, tandis que quelques flocons stoppés dans leur trajectoire ascendante fondaient sur les papilles rosées. Il ne voyait presque rien, si ce n'est la neige tombant du ciel sur un fond d'un gris rendu laiteux par le brouillard. Il foulait avec une légèreté aérienne le plateau argenté, et ne sentait même plus ses pattes transies par le froid ; c'était presque par réflexe qu'il bondissait sans la moindre difficulté par-dessus les obstacles qui se présentaient à lui, comme un buisson miraculeux ou un amas de rochers un peu trop proéminent. Il était heureux. Il courait, et cela seul comptait à ses yeux.

      Il ne sut pas et ne sut jamais combien de temps il courut, ne sut pas et ne sut jamais lorsque la fatigue et la faim l'obligèrent à ralentir puis à finalement s'arrêter. La langue plus pendante que jamais, la respiration rapide soulevant par saccades sa cage thoracique et éjectant par intermittences de petits nuages de buée de ses narines, il releva le regard qu'elle avait baissé vers la neige. Il n'en crut pas ses yeux, qui s'écarquillèrent. Sa course l'avait mené en territoire Black ; il était au pied de la Cascade Bleue. Et la Cascade avait gelé. Oh, ce miracle du froid et de la neige, cela ne durerait pas bien longtemps, juste quelques secondes encore, le temps que le soleil se lève et caresse la terre de ses rayons chaleureux. Mais c'était tout de même... sublime. La Cascade semblait avoir été prise dans la glace en pleine action, et l'on entendait presque le rugissement tonitruant de sa chute. Chaque courbe, chaque flot impétueux, avait été ciselé avec une finesse extrême que seul possédait Dame Nature. Ce n'était qu'un océan d'harmonie, cristallisé dans une grâce sauvage. Même les vagues provoquées par le remous de l'impact avaient été figées, donnant l'illusion au pied de la Cascade d'une gerbe prête à vous éclabousser d'un moment à l'autre. A travers le verre aquatique recouvert par endroits d'une fine couche de neige argentée qui ne faisait que rajouter de la beauté à l'endroit, on pouvait vaguement discerner plusieurs nuances de couleur très pâles, mais distinctes, qui se mélangeaient parfois dans les entrelacs de la Chute. Jaune clair, vert d'eau, bleu ciel, et rose blanchi.
      Les yeux d'un doré irrésistible rencontrèrent la resplendissante sculpture de glace. Plus rien ne bougeait, seul la bise glaciale soufflait sur la lande. Au loin, à l'horizon, une vague luminescence pointa, réveillant dans le ciel quelques tons pastels indiscernables, pâle reflet de la Cascade. Doucement mais inexorablement, le soleil se leva, entamant sa course, projetant ses rayons indifférents sur une terre qu'il ne réchauffait même pas. Néphilim disparut. Et l'instant d'après, la glace fondit et la Chute poussa un rugissement qui résonna jusqu'aux cieux.

      Néphilim était une ombre. Une ombre blanche perdue dans la neige. Un fantôme. Il vous suffisait d'un battement de paupières pour le perdre de vue, et ce n'était que plusieurs heures ou plusieurs jours après que vous le retrouviez. C'est ainsi que nous retrouvâmes notre compère à des miles de la Cascade Bleue, pataugeant joyeusement dans la poudreuse, juste en train d'achever la dégustation d'un lapin. La bave et le sang aux babines, ne prenant même pas la peine d'enterrer ces restes peu ragoûtants, il passa lestement sa langue vermeille sur ses lèvres tout aussi rouges. Le vent tourna. Le Petit Ange ne prêtait habituellement jamais aucune attention à ce caprice de la Nature mais, cette fois-ci, ce fut... différent. Sa pupille s'agrandit, son oreille se dressa. Son ouïe était parfaite. Et pourtant, il avait l'impression de rêver. Ce qu'il venait d'entendre, n'était-ce pas... ? Il fit volte-face vers le giron de Zéphyr, qui lui avait apporté ce bruit si singulier. Et n'écoutant que son illogique face à l'inconnu, il se mit à courir en direction du son de ses rêves.

      C'était donc ça.

      L'instant d'après, Néphilim y était. Son doux minois inexpressif était levé vers le ciel. Vers SA cime. IL était là. IL l'écrasait de sa majesté. Le bruit qu'il avait entendu, cela provenait de SES branches hérissées d'aiguilles d'un vert royal. IL était chargé d'une multitude de choses étranges. De longs serpents poilus et colorés qui faisaient plusieurs fois SON tour. D'étranges pierres étincelantes qui, en s'entrechoquant au rythme du vent, produisaient ce son si beau et cristallin qui l'avait attiré jusqu'ici. Ce qui le frappait aussi chez LUI, c'était son odeur à la fois enivrante et inconnue. Comme de la résine, comme du miel, mais en beaucoup plus fort... et attractif. IL diffusait aussi une douce lumière dorée, qui réchauffait comme le feu d'un foyer un soir de...

      Ainsi, c'était donc ça.

      Le regard doré du jeune loup s'illumina.

      Un sapin de Noël.

      Rien n'existait plus pour l'ange que ce gigantesque conifère qui semblait faire concurrence à Ylzraëll. Même pas le solitaire déjà présent, et l'étrange petit animal à la fourrure rouge et dorée...
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MessageSujet: Re: Jingle bells ...   Jingle bells ... Icon_minitime1Jeu 31 Déc 2009, 00:56

<< Celui qui n'a pas Noël dans le cœur
ne le trouvera jamais au pied d'un arbre.
>>


► Le froid. La neige. Les flocons. L'hiver était leur maitre. Et eux, gentiment, lui obéissait lorsque celui-ci désirait faire son entrée après le passage de l'Automne dont ses feuilles rouges avaient été enterré sur le sol sous un délicat et pur manteau blanc de neige. La Terre s'était oubliée durant l'Hiver et avait camouflé sa jolie verdure printanière pour revêtir son épais manteau blanc hivernal. Les frêles flocons de neige formaient, au fur et à mesure de leur voyage, les uns après les autres, une épaisse couche cotonneuse d'un blanc immaculé. La malheureuse petite verdure qui avait grandit durant l'automne n'avait put survivre à ce froid qui semblait interminable. Tous souhaitait de nouveau la venue du chaud soleil printanier qui ne faisait point suffoquer contrairement à son amie le soleil d'été. Durant l'hiver, le chant des cigales avait cessé. Les oiseaux s'en étaient en aller vers les pays chauds. Certains sombraient dans une longue hibernation. D'autres résistaient à cette rigoureuse saison qu'était l'hiver.

Croumf .... Croumf .... Croumf ....*

► Des traces avaient été imprimé dans la neige. Celle-ci venaient tout juste d'apparaitre. Leur propriétaire marchait d'un pas leste et fin. Tout portait à croire que cette personne en question était une louve. Les empreintes étaient semblables à celle d'un très gros chien. Leurs congénères les loups en avaient des semblables. La neige, elle, se chargeait de recouvrir encore et encore les empreintes. Pendant ce temps, l'être encore invisible continuait sa lente marche. Pour les êtres dotés d'un odorat beaucoup plus développé que les humains, il était très facile de distinguer une odeur donnant l'identité de l'individu. Cette odeur était celle d'une meute pacifique. Qui désirait convaincre ses congénères que la guerre n'était pas la meilleur des choses. Elle n'apportait que le malheur et la haine. Malgré leur effort, les Rainbow ne parvenaient guère à pacifier le monde. C'est justement dans cette meute où régnait l'entraide et la paix, qu'une nouvelle venue était arrivé. Enfin, une louve qui avait belle et bien grandi sur les terres de Black Wolf. Les terres d'Ylzraël.
Elle était arrivée dans ce gigantesque territoire, où trois meutes s'étaient installés, avec sa petite famille à diriger. Étant la plus grande, elle se devait de jouer son rôle de grande sœur. La petite bande avait bien survécu. Quatre petits louveteaux si fragiles et sans défense, étaient devenue de beaux et robustes loups. La douce Summer, jeune pacifique qui se devait de toujours remplir son rôle d'ainée et d'aider ses frères et sa sœur à rester dans le droit chemin. Fall, le "musclor" de leur groupe. Il se chargeait de défendre sa grande sœur en utilisant ses crocs plutôt que de laisser sa sœur utiliser les mots. Celui-ci était suivis de Winter, le petit séducteur voir gentleman. Et enfin la petite Spring, la petite tête brulée de la bande et la plus jeune.

► La neige s'enfonçait sous le poids de la louve. Les coussinets amortissaient ses pas et ceux-ci s'imprimer sur la neige tassé. Summer se confondait dans ce paysage. Son pelage semblable à la neige était immaculé et si blanc que la louve semblait être une être crée de neige auquel on avait donné la vie. Seul ses yeux ambres se détachaient de son pelage. Les seules éléments tâches qui ne lui permettaient pas un camouflage parfait. Mais à quoi bon se cacher ? Elle ne cherchait pas à attraper une proie ou à tuer un ennemi, bien loin de là. Peut-être que la louve était effrayée ? Une fine vapeur s'échappa de ses narines humant autour d'elle. Elle semblait chercher quelque chose de part son odeur. Elle finit par reprendre sa route dans cette immense étendue neigeuse.

► Qu'elle était cette odeur si nouvelle ? Cette odeur qui n'était encore jamais parvenue dans mes narines. Qui n'avait encore jamais emplie mes poumons. Cette odeur ne m'effrayait pas vraiment. Elle attisait ma curiosité de savoir. Je désirais à présent savoir qui était à l'origine de ce parfum. Mes pattes m'entrainèrent sans que je puisse les commander réellement par moi-même. Mon instinct sauvage me guidait vers cette nouveauté si étrange. Mon pas s'accéléra pour devenir un trop et mon trop devint ensuite un galop rapide. Je slalomais à présent entre les arbres et les sapins qui me barraient la route. J'étais à présent sur de la direction que je suivais. Mon coeur à battait à tout rompre. Ma course effrénée continuait malgré ma fatigue. Je continuais. Continuais. Pour finir par m'arrêter net. Je vis devant moi un fin rideau de neige à travers lequel je pouvais distinguer une gigantesque masse. Elle était semblable à celle d'un géant qui s'était affaissé ici pour un moment. Comme si il reprenait son souffle. Moi, je continua de haleter. Un petit filet de bave tomba sur la neige. Ne m'en préoccupant pas, je m'avança d'un simple pas. Pour finir, je huma une nouvelle fois l'air frais. Mes sens ne me trompaient pas. L'individu inconnu se trouvait bien tout prêt. D'un pas cette fois sur et décidé, je m'avança pour dépasser le voile blanc.
A ma grande surprise, de l'autre coté, un arbre gigantesque se dressait de toute sa hauteur devant moi. Devant ce géant illuminé, un simple loup se sentait comme un minuscule point dans cet univers. Levant la tête, sa hauteur m'étourdissait presque. Je ne pouvais pourtant m'empêcher de l'observer. Il semblait s'illuminer lui-même. Dans ses branches, semblaient être accrochés des étoiles de glace. Le parfum du conifère était si agréable. Il mélangeait toutes sortes de choses, certaines dont j'ignorais totalement l'existence et d'autre que je connaissais de par la nature. Fermant les yeux, je me laissais bercer par l'odeur du magnifique sympa. Il semblait magique. Je regrettais que ma camaraderies ne soit pas ici avec moi pour partager ce moment si étrange mais si fantastique. Je fus alors sortis de mes songes par d'autres odeurs. Celle de mes congénères lupins. C'est alors que j'apercevais deux silhouettes prêt du tronc du grand conifère qui était aussi grand que l'arbre tout puissant, Ylzraël. Me demandant ce qu'ils faisaient ici, je m'en approcha à mon tour. C'est alors que plus, je me rapprochais, plus l'odeur inconnue amplifiais l'air. Je pouvais à présent bien distinguer les deux autres loups qui se tenaient devant moi. Ils semblaient observer quelque chose venant du tronc. Je m'approcha à leur hauteur et plongea mon regard couleur ambre vers l'objet de leur attention. Je n'avais même pas prit le temps de les identifier. Ni même de m'inquiéter de leur présence. Ce que je découvris me laissa béate.

► Caché prêt du tronc et toute en boule, une silhouette émanant le parfum qui m'avait attiré ici se trouvait caché par les branches peut élevés. Étais-je en train de rêver ? Non. Le froid ne me mordrait pas les pattes ainsi si je me trouvais dans un rêve. Stoppé devant le tronc, je m'approcha d'un pas de l'être inconnue. Je pouvais voir ses petits yeux bleus telle de la glace me regarder m'approcher. Celle-ci se trouvait emmitouflé dans une couverture rouge vif. M'approchant encore un peu plus, je pouvais voir son petit visage et son corps frêle. Aussi fragile qu'un louveteau venant de voir le jour. Elle semblait si innocente. A en juger par son odeur, c'était une fille. Plus précisément, une bipède. Appelé plus couramment humain. L'enfant était bien différente des hommes adultes dont j'avais déjà entendu parler, petite. Mais, je n'en avais jamais vu en vrai. Ils paraissaient si impuissant. Je m'approcha à nouveau. L'enfant me regardait toujours et elle jetait également un coup d'œil au deux autres loups prêt de moi. Un peu effrayer tout de même, ou peut-être, inquiète, je renifla doucement son visage à quelque centimètre d'elle. Une petite fourrure blonde recouvrait seulement sa tête. Sa peau était d'un teint si blanc que l'on aurait put la prendre pour de la neige. Elle tourna légèrement la tête ce qui me fit sursauter en arrière. Je ravala ma salive et ne bougea plus d'un centimètre. Je leva la tête au ciel et y l'observa. D'où venait la petite humaine ? Comment était-elle arrivée ici ? Pendant que je me posais ces questions, la neige continuait lentement à tomber sur le sol. Le sapin, lui, continuait de protégé l'enfant de ces petites branches fines et basses qui caressait presque la neige.

* Bruit de pas dans la neige
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Jillian
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MessageSujet: Re: Jingle bells ...   Jingle bells ... Icon_minitime1Jeu 31 Déc 2009, 02:23


« Noël n'est pas un jour, ni une période de temps.
Noël est un état d'esprit. »

_____Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Jillian en était certaine. Cela l'avait frappée quand elle avait remarqué les grands herbivores, enfin revenus sur les terres de Black Wolf. Avec eux, ils avaient ramené l'espoir qui semblait perdu à jamais pour les loups. L'hiver florissait. Le printemps approchait. Les bonnes nouvelles semblaient enfin reprendre place dans ce monde lupin. Cela durerait. Cela devait durer. Au moins le temps que les terres se repeuplent finalement. De nouvelles têtes. De nouvelles patries. La prochaine génération. Notre futur à tous. Dehors le soleil règnait presque. Caché par quelques nuages, seulement. Le ciel parfaitement bleu reflétait sa lumière dans la neige, faisant étinceler celle-ci. Ces points scintillant venait doucement luire dans les yeux de la jeune Rainbow pendant qu'elle admirait le paysage, le souffle coupé par tant de beauté. Elle n'avait jamais vu la neige auparavant. Les terres où elle habitait autrefois ne la voyaient pas tomber. La poudreuse recouvrait entièrement le sol et servait de couverture au habitants qui s'étaient endormis à l'extérieur, la veille. Étrangement, la neige est froide mais lorsqu'elle nous recouvre, une douce chaleur nous envahit. Ces petits grains sont peut-être magiques. Ils savent à la fois nous réchauffer et nous rafraîchir. Courir se rouler au milieu d'eux est si agréable, amusant. Ils ont aussi le don de nous rappeler notre enfance, les moments passés lorsque l'on était louveteau. On recommence à voir le monde avec leurs yeux, à voir comme tout est beau quand nous sommes capables de s'émerveiller devant la magnificience des choses simples. Plusieurs d'entre nous ont oublié comment faire. Il faut alors les aider et leur montrer à quel point la vie elle belle si on lui donne une chance. Si l'on arrête de broyer du noir, de ne regarde rien d'autre que son petit nombril et si l'on porte le regard plus loin, aux alentours, vers les autres. Leurs joies. Leurs peines. C'est si beau la simplicité.

_____Enthousiasmée par le beau temps, Jillian avançait, dévalant des pentes en faisant bien attention de ne pas tomber. Une fois en bas de l'une d'elle, elle s'arrêta, se roula dans la neige et regarda le ciel. Un petit flocon froid vint se poser sur son museau. Elle le happa avec sa langue. Refit ce manège plusieurs fois pendant que les petits bouts de neige chutaient vers le sol. Elle cessa brusquement tout mouvement lorsqu'elle apperçut un petit point lumineux. Au loin. Intriguée, la louve recommença à courir, se dirigeant droit vers lui.

_____Ce qu'elle vit la cloua sur place de stupeur. Il y avait trois loups. Il y avait un arbre. Mais pas un arbre comme les autres. Cet arbre était lumineux, brillant de beauté. Il était magique, festif. Il donnait envie de se réunir pour hurler autour tous en coeur. La jeune Rainbow s'avança. Et vit qu'elle n'était pas au bout de ses surprises. Une petite bête étrange était là, sous le sapin. Elle n'avait pas un poil, excepté sur ce qui semblait être sa tête. Comment faisait-elle pour survivre dans le froid alors ? Des sortes de.. peaux d'une couleur vive la recouvraient. Ses deux yeux cobalt ressemblaient à des océans. Si l'on y plongeait trop longtemps, on pouvait s'y noyer tant ils étaient profonds. Tout doucement, la femelle au pelage blanc pencha la tête vers elle et avança dans sa direction. Un fois qu'elle fut à portée de museau, la louve alla lui toucher délicatement la joue du boue de sa truffe froide. Quel était ce drôle de petit être ? Un cadeau pour cette fête que nous, humains, appelons Noël ?
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Noël

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MessageSujet: Re: Jingle bells ...   Jingle bells ... Icon_minitime1Jeu 14 Jan 2010, 21:53

La petite fille se leva, doucement, chacun de ses gestes emprunts d'une grâce innocente et pure. Elle se tenait là, campée sur ses petits pieds nus à l'abri de son sapin, sous ses milliers de branches majesteuses et resplendissantes. Son manteau de laine rouge était bordé d'une fourrure blanche délicatement douce et sa doublure délicieusement chaude et moelleuse. Il retombait sur ses mollets d'albâtre, couvrait ses bras et un capuchon bien fourni lui protégeait la nuque. Ses immenses yeux bleus et sages parcoururent l'assemblée qui retenait son souffle. Lorsque l'un d'eux, téméraire, posa sa truffe humide et froide contre sa joue, la petite fille élcata d'un rire joyeux et mélancolique, écho mélodieux de mille clochettes de cristal qui tintent. Elle leva une minuscule main vers la tête de la louve et la posa précautionneusement sur son front, esquisse d'une caresse incroyablement douce, légère comme une plume, puis la retira lentement. Son regard étrange et ancien se tourna une nouvelle fois vers les loups. Nul ne sait en quelle langue elle s'exprima, mais elle était compréhensible par tous.

« Je suis Noël »
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MessageSujet: Re: Jingle bells ...   Jingle bells ... Icon_minitime1Mar 16 Mar 2010, 20:14

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